Un ouvrage, dans la collection le comptoir des idées (Editions Privat), coécrit par Jean-Michel Ducomte et Jean-Marc Roirant, vient de paraître, sous le titre de « La liberté de s’associer ».

Si la reconnaissance juridique de la liberté d’association fut lente à s’imposer et si la méfiance à son égard des pouvoirs publics ne s’est jamais réellement démentie, l’évidence de sa nécessité, sinon de sa pratique, fut de tous les temps. Elément majeur de construction d’une société civile organisée consciente de ses droits et de ses responsabilités, facteur déterminant de la respiration civique de l’espace public, l’association, s’est également révélé en tant que support du développement de l’économie sociale et solidaire. S’associer, c’est accepter de dépasser les déterminations égoïstes pour s’ouvrir à un travail de construction collective. Ce constat de bon sens n’a jamais, autant qu’aujourd’hui, constitué une invitation adressée aux citoyens de se rendre maîtres de leur destin.